… « Un opéra pour de vrai. Un opéra qui enchantera aussi leurs parents, car ce conte fantastique et un peu immoral est porté par des chants d’une beauté et d’une pureté exquises. »…

… « Robert Clerc, grand rassembleur de talents, a attiré à lui des gens très différents, pour d’abord enregistrer un disque, avant de produire le spectacle étonnant que vous pourrez découvrir à Genève. »…

… « R. C. sait rapprocher les gens, mêler les talents et construire de très belles choses, en combinant les énergies de chacun. Comme il le dit si bien, ils forment une équipe très sérieuse lorsqu’il s’agit de s’amuser. Le Théâtre de la Traverse, intimiste, est le lieu idéal pour ce spectacle. Il permet un confort d’écoute et une proximité indispensables à un public aussi jeune, qui se retrouve ainsi au cœur du spectacle »…

S.M.

… « Sur le plancher de la Traverse, des matelas aux teintes pastel forment une marée confortable. A deux pas de ses invites à la sieste, une armada de lutrins et de chaises, sans oublier un piano et une batterie, attend les musiciens. Pour l’heure, on s’agite dans le théâtre avant la première, ce soir, de Un Opéra dans le Potager, interprété par l’Ensemble Instrumental du Conservatoire de Musique de Genève (16 musiciens), placé sous la direction d’Antoine Marguier. » …

… « Robert Clerc, le bon génie de cette histoire, est un être profondément enthousiaste, un musicien comblé et un passeur dans l’âme. « Cet opéra cristallise mon parcours de musicien, de compositeur et mon expérience avec les enfants, que ce soit à Cuba, au sein de la fondation Obba Moro ou à Genève. J’avais envie de fédérer des forces et des talents autour d’un bel objet, le rendre le plus brillant, le plus parfumé possible pour le mettre à portée des oreilles d’enfants, dans toute leur exigence. » …

… « Cet opéra, qui possède déjà sa version sur disque, fait donc sa grande entrée en scène ce soir. R. C. en est tout giron. « Les enfants pourront s’installer sur les matelas, s’approcher des musiciens, se mettre à portée de leur instrument. Il n’y aura pas de barrières…» Au terme de cinquante minutes riches et denses, les spectacteurs se poseront sans doute cette question : « Est-ce qu’on a regardé la musique ou écouté un spectacle ? » Réponse ce soir. »…

F.N.

…… « Si votre enfant vous demande de quoi parle cet opéra où vous voulez l’emmener, vous pourrez répondre
«Avant le bord du monde, il y avait un jardin…» et vous préciserez encore que «la fin du monde n’est pas la faim du monde mais le début d’une histoire, d’une musique, d’une histoire musicale extraordinaire, à vous renverser le cul par terre», parce que cette histoire musicale là est une création de l’Ensemble instrumental du Conservatoire de Musique de Genève dirigé par Antoine Marguier. » …

… «Et le poisson Dominique, que l’on avait déjà rencontré sur le disque «Les poissons n’ont pas d’oreilles», nous invite à découvrir ce conte, extraordinaire histoire d’un amour peu commun. Le disque est enregistré avec les voix d’enfants. Alors, un peu pour eux, un peu pour les autres enfants, et beaucoup pour le plaisir, l’idée de faire de ce disque un spectacle est venue. Le spectacle est né. Un spectacle pas comme les autres. Un opéra tragi-comique, où la musique et les musiciens, les chanteurs acteurs de cette histoire mettent la musique à la portée des petits. Et enchantent les plus grands.» …

… «Au Théâtre de la Traverse, les enfants, d’un bel accord, quittent les chaussures et s’installent comme ils l’entendent sur les matelas. Et le spectacle peut commencer. Des jeux de lumières suivent les personnages, décors en mouvement sur cette scène changeante. Car les trois personnages évoluent au milieu des enfants.»…

… « Les voix des trois compères sont accompagnées, magnifiées, par l’orchestre. Les notes et les chants se mêlent et s’entrecroisent dans un ballet magique de sons sans pareils. »…

… « Une heure d’enchantement, c’est bien court ! Mais que c’est beau ! »…

S.P.

… « Dans la cour de l’Hôtel-de-ville, un cadre qui sied à merveille à cette histoire d’amour étrange, les musiques, douces ou entraînantes, ont un succès fou auprès des enfants qui les écoutent. Beaucoup de ceux qui ont assisté à la création du spectacle l’an dernier connaissent les textes et les mélodies et aiment à les fredonner. »…

… « Les personnages aux costumes et maquillages extraordinaires vont vous faire rêver. Sans oublier les musiciens, qui savent si bien mettre cet opéra à la portée des enfants. Un régal pour les yeux et les oreilles, un opéra plein d’humour et d’émotion. A voir absolument ! »…

S.M.

… « Un opéra dans le Potager, spectacle monté l’an dernier au théâtre de la Traverse, s’était déjà joué à guichets fermés. Bouche-à-oreille ou curiosité, la cour de l’Hôtel-de- Ville était pleine pour la fête de la musique. »…

… « Et lorsque les premières notes de musique se sont envolées, sous la direction d’Antoine Marguier, le silence dans ce public très jeune était impressionnant. Les personnages sont alors apparus sur scène, costumés et maquillés, magiques, captivants. Le poisson Dominique nous a raconté cette «histoire à dormir debout »…

… « Au détour des chants et du conte, philosophie, humour et amour se côtoient. Cet opéra, composé par Robert Clerc, a un parfum de succès. Ceux qui les connaissaient ont chanté avec les artistes. Les autres ont découvert avec émerveillement cette création pas banale, ravis d’être là. En écoutant les commentaires de la foule qui ressortait, on pouvait être sûr que ce spectacle n’est pas que pour les enfants. L’architecture de la cour a donné une saveur un peu « comedia del arte », idéale à la représentation, et une acoustique parfaite. Pour remplacer les effets de fumée lors de la salsa, une pluie de confetti s’est abattue sur le public, et le poisson Dominique est retourné dans une vraie fontaine, au milieu de la cour. » …

… « Pas un bruit, pas un mouvement, des centaines d’yeux fixés sur la scène et les oreilles grandes ouvertes, l’opéra nous a ensorcelés. »…

S.P.

…« Le spectacle tout public dès 5 ans est un des rares opéras construits pour les enfants. 22 musiciens donneront le la à une échappée potagère qui a déjà ravi le public de La Traverse en 2004, et qui, repris cette année au Forum Meyrin, demeure l’un des must de la vaste production saisonnière dite « tout public »…

(C.S.)

… « La magie a opéré. Cet opéra est né, plaçant l’orchestre de chambre, principal protagoniste, au centre de la scène. La musique prend le relais sur l’histoire et chacun des instruments est mis en valeur dans une écriture contemporaine, originale, à l’adresse des enfants. »…

… « Mimosa, le cochon-roi acrobate, Filador, la poulette bavarde et le poisson Do reprennent du service, pour le plus grand bonheur des petits dès 5 ans, dont certains connaissent déjà par cœur les thèmes musicaux de cet opéra pour enfants. »…

F.N.

… « Plus qu’une histoire délicieuse et gourmande, l’opéra de Robert Clerc est un pari. Celui de mettre un orchestre symphonique et une écriture musicale originale à la portée des enfants. »…

… « Cette œuvre musicale a rencontré un vif succès auprès des petits et des grands en 2004 au théâtre de la Traverse à Genève. En juin 2005, l’Opéra a été rejoué dans le cadre de la fête de la musique à Genève. Pour le Théâtre Forum Meyrin, Robert Clerc a complètement recréé l’opéra autour de la partition tant sur le plan de la scénographie que de la mise en scène. Un chœur d’enfants constitué de chanteurs des écoles des Contamines et de Micheli-Ducrest animera le spectacle. L’orchestre est, quant à lui, deux fois plus grand. « On s’approche de l’orchestre symphonique. On va vers du grand opéra pour les petits », révèle le compositeur. »…

… « C’est une recréation, pas une reprise. Une bonne raison pour tous ceux qui ont aimé Opéra dans le Potager de venir le déguster à nouveau en compagnie de ceux qui le découvriront pour la première fois. »…

M.M.

… « Spectacle créé en 2004 au Théâtre de la Traverse à Genève Opéra dans le Potager est une œuvre musicale que son compositeur, Robert Clerc, a souhaitée à hauteur d’enfant.»…

… « Le compositeur Robert Clerc entend rendre la musique symphonique accessible à tous, en particulier aux plus petits. Il présentera dès ce soir, au Forum Meyrin, son Opéra dans le Potager, un spectacle dans lequel les enfants sont acteurs autant que spectateurs. Mais pas question de lésiner sur la qualité sous prétexte que l’opéra est destiné à un public inhabituel. »…

… « même goût pour l’inattendu, même refus des limites convenues, même désir de rendre la scène accessible à tous. Bien qu’il s’adresse à des tout-petits, Robert Clerc place la barre très haut. Et refuse de créer des spectacles hors sol.

« Vous venez de donner, A l’Ombre du Grand Arbre, un « opéra persan » à la Traverse ; ce soir commence votre Opéra dans le Potager au Forum Meyrin. Pourquoi ce terme, pourtant atypique dans la musique enfantine ? »

R.C. Ma musique est toujours en analogie avec un texte, une image, une sensation, une forme, un projet. Elle est liée à tous les sens et donc à la scène, au théâtre. Le spectacle se doit de créer sur tous les plans : à la fois théâtral, chorégraphique, musical. Lorsque nous explorons le son, du chaos musical au silence, c’est pour savoir comment il interagit avec l’acteur. La musique seule n’existe pas. Je ne cherche pas l’esthétique, je cherche la fonction. Comme le disait Stravinsky à propos de sa « musique fonctionnelle » : il faut que le danseur puisse être porté…

« Pourquoi y a-t-il si peu de musique symphonique pour les enfants ? »

R.C. L’orchestre est porteur de notre culture européenne, mais il est cantonné à quelques lieux auxquels un enfant de trois ans n’a pas accès. Tout simplement parce qu’il n’a pas le gabarit : il a les yeux au niveau des dossiers de chaises. Nos grandes phalanges coûtent très cher et concernent somme toute un public restreint. Pourtant, la demande est là. J’ai joué à l’Harmonie Nationale de Cuba : là-bas, l’orchestre s’installe sur une place, attaque l’hymne national et joue tous les répertoires. Le public le voit, l’entend…

« Les enfants ne sont pas seulement spectateurs mais aussi partie prenante de vos spectacles. Qu’apportent-il au niveau musical ? »

R.C. Ecrire pour les enfants m’oblige à éclaircir mes compositions et à aller à l’essentiel. … En musique, il ne faut pas se demander si on fait juste ou faux, il faut d’abord s’y jeter. C’est ce qu’ils ont fait, notamment dans l’opéra persan présenté à la Traverse. Leur engagement a été stupéfiant. Ces enfants, qui ne connaissent pourtant pas l’univers musical, ont appris par cœur une partition de 50 minutes en l’espace de trois mois…

« Qu’en ont-il retiré ? »

R.C. Une projection dans le futur. Ils ont travaillé avec des adultes, ils ont été valorisés dans leur travail, ils ont fait une expérience artistique. Mais pour que celle-ci s’inscrive dans leur histoire personnelle et les aide à construire leur avenir, une préparation et un suivi sont nécessaires. Le passage sous les projecteurs peut être difficile à gérer, il faut prendre soin d’eux : quelqu’un doit les entendre et leur restituer leur expérience. Après l’opéra persan, les enfants recevront un enregistrement de leur travail. Nous avons tissé des liens individuels et ferons la fête ensemble, ils vont se regarder chanter et jouir de leur travail…

Propos recueillis par Dominique Hartmann.

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